préface
Paru dans la revue Estuaires, cahier de littérature et d'art, juillet-août 1946
La nuit d'octobre
Romancier, quoique restant dans l'ombre de Mauriac, Louis Emié manifeste un désenchantement où l'inavouable des passions le dispute à la médiocrité du quotidien ; il ne publie que deux œuvres : La Nuit d'octobre (1929), écho lointain d'un Radiguet triomphant et dont on parlera pour le Goncourt, et Le Dieu sans tête (1944).
(source Wikipedia)
Extrait ici
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Mildred Bendall
Artiste peintre née à Bordeaux en 1891, Mildred Bendall fut une figure importante de l’avant-garde bordelaise. Sous l’aile de son ami Matisse, elle a su développer son propre style et construire un véritable pont artistique entre Paris et Bordeaux, en invitant régulièrement à exposer dans la ville provinciale des artistes parisiens tels que Bonnard, Braque, Utrillo, Matisse et Picasso. En 1937, lors de l’exposition « Jeune France » ses oeuvres partagèrent les cymaises de la galerie de Paris au milieu des peintures de Van Dongen et Dufy. Toute sa vie, Mildred Bendall s’attacha à peindre des oeuvres hautes en couleurs à la construction dense, reflétant ainsi sa vision d’une nature gaie et harmonieuse.
(sources :Wikipedia - http://fr.postimpressionnisme.net/)
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Poème de louis Emié illustré par Mildred Bendall, publié en 1937 dans "Bordeaux par ses poètes et ses peintres" chez les Indépendants Bordelais.
(Merci à Pascal COPEAUX, Professeur d'orgue au Conservatoire de Mérignac, Organiste titulaire de l'Eglise Notre-Dame de Bordeaux.)
Chansons pour Anne-Marie
(extrait)
Ces chansons ont été composées en décembre 1949
pour Anne-Marie Sartin
Bordeaux, décembre 1949
Je ne connais pas l'histoire
Que je veux me raconter
Pour que la nuit soit moins noire
Et ne cherche à m'emporter
L'éclaire, la foudre, l'oracle,
C'est un grand bon Dieu tout nu
Qui s'ennuyait d'être sage
Dans son paradis perdu.
D'une tache d'encre noire
J'ai fait trois beaux papillons :
Ils s'envolent sans y croire
Et nous nous émerveillons !
Oh ! la belle feuille morte
Qui fait craquer sous mes pas
Le souvenir qui m'emporte
Vers ce qui n'existe pas !
Le monde que j'improvise
sera toujours le plus beau :
L'oiseau que le chasseur vise
A la forme d'un jet d'eau.
L'ange qui passe et repasse,
La nuit, dans les corridors,
Voudrait bien être à ma place :
Quand il veille, moi je dors.
Je lis mon abécédaire
Sans savoir ce que je lis.
Ah ! que ne sais-je me taire
Pour savoir ce que je dis !...
Madame l'Arithmétique
N'a pas assez de mes doigts
Pour compter (c'est fantastique !)
Les larmes que je lui dois.
Quand le bon Dieu fit le monde,
Il le voulut irréel
Et mit dans sa barbe blonde
Moins de terre que de ciel.
En chantant cette romance,
J'ai retrouvé cette voix
Que l'écho de mon enfance
Multiplie au fond des bois.
Pour pouvoir vivre sur Terre,
L'ange qui veille sur moi
Porte un manteau de mystère
Plus beau que celui d'un roi.
La grotte
Ecrite pour Joaquim Rodrigo
qui l'a mise en musique en hommage à Claude Debussy.
Les amis inconnus (en cours d'élaboration)
Joseph Rivière (Tours 1912 – Paris 1961)
Formé à l’école des Beaux-arts de Bordeaux, il reçut à Paris les conseils de Charles Despiau. Son monument aux morts aux démineurs du ballon d’Alsace (1952) est son œuvre la plus connue. Joseph Rivière est représenté au musée national d’Art moderne, au musée des Beaux-arts de la Ville de Paris, aux musées de Bordeaux, Albi, Sèvres, Alger. Il est l’auteur de figures décoratives au château de Rambouillet et au Palais de l’Elysée ; d’une médaille d’Odilon Redon, ainsi que de monuments commémoratifs à La Bresse (Vosges 1949), à Charmes (Vosges 1952), d’une figure au bord de l’eau à la piscine municipale d’Albi (1951), du bas-relief du lycée climatique de Gérardmer (1955).
(Ci-contre, un buste inachevé de Louis Emié.)
Gisant - Paysanne (1949)
portrait de Louis Emié